Le texte suivant a été rédigé pour faire partie du Compendium "A horse is a horse, of course" (1st
international symposium for equine welfare and wellness - 2017)) et comme article scientifique pour l'UFRJ (Université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil - 2021).

Les plus anciennes preuves de domestication des chevaux datent de 4000 avant JC et durant des siècles, les équidés ont été nos partenaires fidèles lors des guerres, dans les voyages et pour l’agriculture. Nous pouvons affirmer qu’ils nous ont aidés à construire le monde tel qu’il est aujourd’hui. De nos jours, ils ont été remplacés par des machines et le seul endroit où ils peuvent encore briller, c’est sur les terrains de concours. Mais si les chevaux avaient davantage à nous offrir, notamment dans un domaine moins connu? Dans le monde des thérapies, du développement personnel et de la connexion entre espèces par exemple. Toutes les personnes qui ont été en contact avec un cheval disent avoir été changée par ce contact. Néanmoins personne ne sait réellement comment.. Que se passe-t-il lors de cette rencontre extraordinaire? Peut-on
aller jusqu’à se demander si les chevaux sont des thérapeutes à part entière?
Quand j’a idemandé (et je demande encore aujourd’hui) aux personnes qui déclaraient que
les chevaux avaient changé leurs vies quel rôle tenait le cheval, les réponses étaient invariablement les mêmes : « j’ai appris à monter », « j’ai apprécié le brosser », « cela fait du bien de prendre soin de lui et dele nourrir », « j’adore sortir en ballade », « je participe à des concours de saut d’obstacles ou des compétitions de dressage ». Toutes cesréponses reflètent ce que les gens font avec les chevaux. Elles n’expliquent pas comment les chevaux ont changé leurs vies. Quand on leur demande « comment? », ces personnes ne savent pas quoi répondre, visiblement surprises et
confuses. Parfois j’ai même l’impression qu’ils ne comprennent pas ma question, car elle les oblige à aller au-delà du « faire », sur le plan du ressenti. C’est donc « ressentir » qui nous permet, dans de nombreux cas, de rentrer à l’intérieur de nous-même, bien que de nombreuses personnes sont terrifiées à l’idée de le faire, ou bien ne savent tout simplement pas comment faire. Ils ne savent pas comment y arriver. Mais quand j’arrive à obtenir quelques réponses, elles tournent autour du même thème : les chevaux les rendent heureux, détendus, vivants, libres et puissants. Certains disent même : « je saisqu’ils me font du bien mais je ne sais ni pourquoi ni comment ». Et bien,mes amis, la vérité c’est que les chevaux nous amènent à l’intérieur de nous-mêmes, dans des endroits cachés qui peuvent être troublants. Ils ont cette capacité à remuer ce que les uns préfèrent taire, et ce que les autres trouvent difficile à comprendre. Parfois je m’exclame : « Attention aux chevaux! Ils pourraient vous mener dans les tréfonds de votre psyché! » Le voyage intérieur n’est pas chose aisée car il nous met face aux parties difficiles dont nous sommes conscients et à d’autres aspects plus inconscients. C’est un véritable voyage initiatique. C’est pour cela que, notamment pour les Celtes et les Amérindiens, les chevaux sont des animaux sacrés.
Carl GustavJung considérait la fascination qu’exercent sur nous les chevaux comme une caractéristique de la « personnalité mana » (terme dérivé del’anthropologie, d’origine Mélanésienne), une image archétypale de force surnaturelle et impersonnelle. C’est l’équivalent moderne du « charisme », du grec « kharisma » ou « touché par la grâce divine ». La personnalité manaagit comme un véhicule de transition ou de transcendance qui conduit à unétat supérieur de conscience, une étape importante de l’initiation et qui contient les tensions entre les dichotomies suivantes : matière/esprit, bien/mal, Yin/Yang, mâle/femelle, vie/mort, terre/ciel, etc. En effet,si nous nous en référons au dictionnaire des symboles, nous trouvons dix pages en minuscules qui décrivent le symbolisme de cet être extraordinaire. En voici un extrait : « (…) En conclusion, le cheval est un archétype fondamental dans la mémoire collective de l’humanité. Sa symbolique s’étend entre les deux pôles - le haut et le bas - le Cosmos, ce qui le rend universel (…) »
Étymologiquement parlant, le mot archétype vient du grec « arche », commencement et «type », modèle, littéralement type primitif. L’archétype est le modèle initial de quelque chose que nous pourrions appeler l’ « image primordiale ». Ce sont les tendances structurelles invisibles des symboles. Les archétypes génèrent des images mentales qui correspondent à certains aspects de nos états de conscience. Jung en déduit que « l’image primordiale » vient de la répétition d’une même expérience sur plusieurs générations. Elles fonctionnent comme des centres autonomes qui tendent à reproduire cette répétition générationnelle, voire même son augmentation. Les
archétypes sont indépendants les uns des autres, même s’ils peuvent se regrouper et se mélanger. Quand la psychologie analytique se réfère à l’image primordiale ou l’archétype du cheval, elle ne se réfère pas à une image concrète dans l’espace-temps, maisà une idée préexistante présente dans la psyché humaine. L’image mentale et la forme du cheval, représenté dans la mythologie humaine depuis la nuit des temps et notamment depuis la première rencontre entre l’Homme et le cheval, sont l’expression symbolique de ce phénomène psychique. L’émergence de cet archétype peut être observé depuis les débuts de l’humanité via les rituels, mythes, symboles mais aussi dans les rêves, les fantasmes et les élans créatifs de l’Homme moderne, qu’il soit malade ou en santé.
Par exemple Pégase, l’étalon ailé représenté dans la mythologue grecque. Dans ce mythe, le héros Persée combat Méduse, la Gorgone aux cheveux de serpents dont les yeux sont capables de pétrifier ceux qui osent la regardent (symbole du féminin sombre). L’histoire raconte que Pégase nait du sang de Méduse, quand Persée la décapite, se protégeant de son regard grâce au bouclier offert par Athena, la déesse de la guerre. Persée monte alors sur le dos de l’étalon, s’envolant vers la prochaine étape de sa destinée. Pégase représente ici la transmutation et la libération de l’ombre de Persée alors qu’il s’est confronté au féminin sombre présent dans son inconscient.
Dans ce mythe et dans d’autres, il apparait que les chevaux agissent comme des «psychopompes ». Terme issu du grec « psyché », âme et « pompos »,guider, escorter. Cela signifie qu’ils sont capables de guider l’esprit humain à travers deux perceptions différentes d’un même évènement. Guide intérieur, le psychopompe, peut être de nature humaine, animale ou spirituelle et s’exprime à
travers nous par le biais de l’inconscient collectif. Par conséquent, il est possible d’affirmer qu’être en contact avec les chevaux ne sera jamais une expérience banale car cela « touche » et « bouleverse » notre vie intérieure, nous obligeant ainsi à reconnaitre, à prendre conscience et transformer toute la matière psychique refoulée au plus profond de notre inconscient. L’accompagnement dans ce travail intérieur, avec la participation des chevaux, doit être effectué par des personnes qui sont déjà au contact de ces dimensions. Sinon l’expérience est vouée à demeurer très superficielle, loin des profondeurs de l’esprit humain. Il est également préférable que l’accompagnement soit fait par une personne qui a une bonne connaissance des chevaux dans leur ensemble, c’est-à-dire une vision holistique de l’espèce équine. Holistique, du grec « holos » qui signifie « tout »,« entier ». La vision holistique présuppose qu’un fait ou un être doitêtre considéré dans son ensemble et non par les différentes parties qui le composent. L’approche holistique se base sur le postulat que tous les éléments d’un être humain (physique, mental, émotionnel et spirituel) forment un Tout, un système. Pour trouver son équilibre, l‘humain doit tous les intégrer.
Dès lors,dans cette perspective holistique, comment font les chevaux pour nous impacter à un niveau global? Pour répondre à cette question, il nous faut l’aborder du point de vue des quatre aspects de l’approche holistique :
1. Le physique : quel effet a le cheval sur notre physique?
2. Le mental: quel impact a le cheval sur notre mental?
3. L’émotionnel : comment le cheval influe-t-il sur nos émotions?
4. Le spirituel : comment le cheval entre en interaction avec nos corps spirituels et énergétiques?
Le physique : Parlons maintenant du cheval en chair et en os,celui qui pese 600kg, qui hennit, marche, trotte, galope, passe son temps à manger, rue, mord, saute, fui, joue, fait des crottins, urine, s’accouple, vit en communauté et en liberté s’il a de la chance. Dans la chaine alimentaire ils sont considérés comme des grands herbivores non-ruminants, pacifiques et ayant une faible capacité à se défendre face aux prédateurs. Ce sont des proies, des animaux vulnérables qui ont développé des sens aiguisés pour reconnaitre l’ennemi et s’enfuir le plus vite possible. Ils sont toujours à l’affut du moindre signe de danger. Grâce à leur rapidité, la fuite est souvent la meilleure défense. Le contact avec lui et son corps puissant, que ce soit en marchant à ses côtés, sur son dos ou en le pansant, génère une expérience physique atypique. Le cheval s’avère un partenaire très contenant pour l’humain, ce qui permet un potentiel de guérison corps-esprit car il nous oblige à nous connecter à notre corps.
Le mental : Tout comme l’humain, le cheval possède un néocortexbien développé qui lui permet d’apprendre, de raisonner, et de connecter entre elles les informations sensorielles qu’il capte. Ces êtres hypersensibles ont un don extraordinaire pour l’apprentissage instantané. Il est donc très facile de l’induire en erreur, notamment du fait de l’être humain, généralement incongruent et avec peu de conscience de lui-même, qui est donc susceptible de faire passer des informations équivoques quand il enseigne. Quand il entre en contact avec nous, le cheval nous interroge sur 3 aspects : - Qui es-tu? - Que veux-tu? - Comment tu fonctionnes? Ces questions sont complexes, même pour nous (qui sait qui il est vraiment, ce qu’il veut et comment il fonctionne?!) et elles sont symptomatiques du « modus operandi » du cheval en interaction avec une autre espèce (humaine ou autre). Pour assurer sa survie, le cheval doit être totalement congruent, contrairement à l’être humain, souvent en décalage entre ce qu’il pense, dit et ressent. Le cheval ne peut pas se payer le luxe de « mentir ». L’éthologue Lucy Rees dit souvent : « Un prédateur qui hésite, perd un déjeuner. Une proie qui hésite, perd la vie! ». Par conséquent, le contact avec une telle authenticité nous invite à aligner au maximum nos pensées, nos paroles et nos actes, d’abandonner nos mensonges pour trouver la vérité présente en nous-même.
L’émotionnel : Les chevaux, comme les humains, ont un système limbique extrêmement bien développé aux côtés de l’hypothalamus, la structure du système nerveux central située dans le cerveau. Une des fonctions de l’hypothalamus est de connecter le système nerveux au système endocrinien via la glande pituitaire (hypophyse). Ces parties du cerveau sont fondamentales en ce qui concerne l’organisation des émotions et de la mémoire mais aussi pour tout ce qui a rapport aux fonctions corporelles comme le rythme cardiaque, la tension sanguine, la respiration, ainsi que le lien de toutes ces fonctions entre elles. En tant qu’être naturellement curieux, le cheval a les sens extrêmement développés, ce qui lui permet de sélectionner les informations les plus importantes pour sa survie. Et franchement, il nous faut reconnaitre son intelligence, en témoigne sa grande capacité d’adaptation sur 55 millions d’années passés sur terre depuis l’apparition de son plus lointain ancêtre. Ces grands herbivores ont une vie sociale très développée et évoluée. Ils suivent des codes sociaux établis par les troupeaux depuis des millions d’années. Les individus sont liés par des liens affectifs solides, ce qui les ont aidé à survivre jusqu’à aujourd’hui. Il semblerait qu’ils soient particulièrement habiles en terme de lecture des émotions de leurs semblables mais également celles des autres espèces notamment des prédateurs. Comme par exemple l’être
humain, le plus grand prédateur de tout les temps. Nous pouvons donc affirmer que les chevaux sont des experts en matière d’intelligence émotionnelle. Afin d’intéragir avec eux de manière saine, nous devons entrer en contact avec nos propres émotions, les identifier, leur faire confiance et les considérer comme nos alliées. Tout cela afin de développer une meilleure intelligence émotionnelle.
Le spirituel : Dans la première partie de cet article, nous avons mis en relief le fait que les chevaux constituaient des archétypes puissants dans notre inconscient collectif et personnel. Actuellement, de nombreuses recherches sur le « pouvoir transpersonnel » des chevaux sont faites
notamment dans le champ de la communication inter-espèces. Depuis plusieurs années, le scientifique Rupert Sheldrake révolutionne les paradigmes scientifiques existants avec ses recherches sur la théorie des champs morphogénétiques, permettant ainsi de faire un pont entre le domaine des archétypes et la biologie cellulaire inter-espèces. Il étudie notamment d’un
point de vue scientifique la notion de télépathie entre animaux et humains. En fait, la communication avec les animaux est une notion fascinante, en plein développement, même si, de mon point de vue, elle attire de nombreux charlatans. Pour cette raison, nous devons rester vigilants. La communication intuitive avec les chevaux a le pouvoir de placer l’animal au même niveau que l’homme, enfin! Nous devons maintenant entendre ce qu’ils ont a nous dire, nous
serions étonnés par la sagesse qu’ils possèdent, parfois beaucoup plus que certains humains. Mais c’est aussi pour nous l’occasion de recueillir certaines de leurs plaintes.

Comme nous avons pu le voir, les chevaux sont des animaux dotés de qualités exceptionnelles pour aider les êtres humains à améliorer leur santé physique, mental, émotionnelle et spirituelle. Le Dr Renée de Lubersac, fondatrice de la thérapie avec les chevaux en France, avait l’habitude de dire aux personnes qui croyaient que la thérapie avec les chevaux n’impliquait qu’un savoir équin : «
le simple contact entre une personne en difficulté et un cheval ne constitue pas une thérapie. Un troisième élément est nécessaire : le thérapeute. » Ce thérapeute devra faire partie d’une équipe bien formée dans divers domaines, et en plus de cette formation, il faudra qu’il ait des bases d’éthologie équine appliquée afin de savoir décoder les comportements des chevaux. Par exemple, il est fréquent d’entendre que le cheval a une capacité de non-jugement et qu’il est présent de manière empathique. Je ne suis pas d’accord avec ça. Cette observation, que la relation avec les chevaux est soi-disant inconditionnelle, dérive de l’hippothérapie, la thérapie à cheval, et des activités équestres évidemment. Ces modalités sont, pour la plupart du temps, pratiquées dans les
centres équestres, avec des chevaux enfermés dans des boxes qui n’ont d’autres choix que de collaborer. Ces derniers passent leur vie dans leur boxe, duquel ils sortent uniquement pour être montés. Ce qui fait qu’ils n’ont pas le choix non plus en qui concerne les séances de thérapie. Et si, ils décident de se rebeller quant aux activités qu’on leur propose, ils sont punis. Alors il est clair qu’ils se rendent disponibles! Ils sont totalement dépendants de l’Homme.
Je ne crois pas à la présence inconditionnelle des chevaux que lorsqu’il s’agit d’une interaction saine entre eux et les êtres humains. Même si je comprends que dans la dynamique de l’hippothérapie, dans laquelle il s’agit d’aider des personnes porteuses de handicap, c’est une question de sécurité de contenir le cheval. Cela permet également une médiation affective avec lui, ce que j’appelle dans ce cas le « cheval-peluche », même si contre la volonté du cheval dans certains
cas.
La méthodeKiron® est une approche de la thérapie assistée par les chevaux que j’ai créé au Portugal. Ce modèle d’intervention implique obligatoirement que les chevaux et poneys vivent dans de grands espaces, ce que je tente de recréer au mieux au plus proche de la vie qu’ils pourraient avoir en liberté dans la nature. Ils sont libres de choisir s’ils veulent ou non participer aux sessions, indépendamment du comportement du client et de leur envie du moment. En fonction de leurs personnalités, certains chevaux préfèrent plus que d’autres participer à certaines séances. L’un apprécie les adolescents, un autre les petits enfants, encore un autre les personnes avec des émotions très à fleur de peau…
L’un aime être brossé, l’autre pas trop… Certains adorent galoper, d’autres de rester tranquilles… Nous tentons de respecter la personnalité et la disponibilité de chacun. Un cheval ou un poney malade physiquement ou émotionnellement ne participe pas aux sessions. Aux chevaux qui arrivent avec des traumas, nous donnons le temps de surmonter la douleur et, dans le cas où nous voyons qu’ils ne veulent pas interagir avec des humains à nouveau, nous attendons le temps
nécessaire (parfois plusieurs années) pour qu’ils refassent confiance aux humains. Pour donner un exemple de cas qui illustre bien la thématique de la liberté d’interagir du cheval, j’ai le souvenir d’une dame très exaltée qui voulait toujours être au centre de l’attention. Mon cheval Meiguinho est un amour qui adore les câlins, et après avoir enduré 15 minutes de caresses en donnant toute son attention à la cliente jusqu’à ce qu’il se lasse et s’éloigne. La réaction de la dame fut de se mettre en colère contre lui et le traiter d’égoïste… Heureusement qu’il s’était enfuit, cela permit à la patiente de prendre conscience de ses besoins affectifs impossibles à combler, ancrés dans une personnalité hyper-narcissique.

La méthodeKiron® est fondée (entre autre) sur le mythe du Centaure Chiron, archétype du thérapeute blessé, qui s’appuie sur le principe que tous les thérapeutes devraient passer par un long travail personnel avant de pouvoir aider les autres. Je considère nécessaire et obligatoire pour la certification de réaliser plusieurs heures de thérapie assistée par les chevaux ainsi que des
heures de supervision. Il est essentiel que les futurs facilitateurs s’investissent dans leur propre processus personnel en utilisant cette approche. Ils comprendront ainsi et transformeront leurs problématiques personnelles de façon à envisager les possibles contre-transferts entre lui et
ses futurs patients/clients, au-delà des projections possibles sur les équidés. A ce jour, 25 mémoires ont été réalisés et ont permis la certification des mêmes personnes qui les ont respectivement écrits.
Durant les10 dernières années, nous avons travaillé avec 6000 malades, 1500 familles, 600
enfants et 500 adolescents. Depuis juillet 2013, nous avons accueilli plus de 2000 patients avec des problèmes de dépendance.
Néanmoins, nous sommes devenus une association à but non-lucratif, l’Association Kiron pour le
développement de l’être humain et des chevaux. Notre mission consiste à proposer des actions de soutien, d’aide et de thérapie, ainsi que de communication, de recherche et d’enseignement dans les domaines suivants : - équithérapie (hippothérapie, éducation/rééducation, thérapie assistée par les chevaux, apprentissage facilité par les chevaux) - psychologie (dans toutes ses approches) - art-thérapie (art-psychothérapie, expression artistique et analytique, pédagogie de l’art, art-éducation) - coaching (coaching de vie, coaching professionnel, coaching assisté par les chevaux) - thérapies complémentaires qui encouragent le bien-être personnel.
C’est une association pionnière et innovante dans ce domaine au Portugal, dont l’objectif principal
est de soutenir et d’améliorer le bien-être des enfants, des jeunes, des adultes et des entreprises dans les domaines de la santé physique et mentale ainsi que le développement organisationnel et personnel. Au-delà des activités sus-mentionnées, l’Association s’occupe également de : - promouvoir et collaborer à l’organisation de conférences, colloques et débats, nationaux et
internationaux, ainsi que d’autres événements liés à sa mission; - promouvoir des activités qui encouragent la solidarité et l’insertion sociale, la citoyenneté active et le développement personnel compatible avec le bien-être collectif et la durabilité environnementale et culturelle; - la protection, l’élevage et la communication d’informations sur les équidés, ainsi que la défense de tous les animaux; - promouvoir le développement d’espaces thérapeutiques, de recherche et d’éducation sur la santé physique et mentale;
En janvier 2016, nousavons été reconnus par la Commission Nationale Unesco-Portugal et avons créé le Kiron Club Unesco. Ce fut un grand honneur par lequel notre équipe s’est sentie heureuse et reconnue. C’était merveilleux qu’après tant d’années de lutte, une entité internationale de renom nous offre sa considération.
En conclusion, à partir de notre expérience et de notre connaissance issue des dix-huit ans passés, nous pouvons affirmer que les chevaux sont des fantastiques partenaires dans la thérapie. Ce sont des êtres nobles, sensibles et aimables que nous devons traiter avec respect et dignité. Posons-nous les bonnes questions face à eux, comme par exemple :
• Est-ce que je donne à mon cheval les conditions de vie qu’il mérite?
• Comment puis-je améliorer son quotidien?
• Est-il heureux?
• Aime-t’il être monté?
• Et pour finir, mais pas des moindres, la grande question : qu’a-t’il à m’apprendre sur moi-même?
Comme mentionné plus tôt, les civilisations anciennes, comme les Celtes, les Grecs et les Amérindiens, vénéraient le cheval et bénéficiaient de leur compétences en tant que Maitres Thérapeutes. Maintenant c’est à notre tour!
Bibliographie : Chevalier J. Et Gheerbarant A.: Dictionnairedes symboles, Paris, 1982
Durel N.: The horse therapist, my journey withhorses, non traduit, Editions Madocromia, 2016 Jung C.G.: l’Homme à ladécouverte de son âme, Albin Michel, 1987
Rees L.: The horse’s mind, nontraduit, 1985
Article traduit duportugais par Virginie Roch www.virginieroch.fr www.larbredelvie.fr
